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L’armée israélienne lance de nouvelles opérations dans l'est de Rafah

Des chars ont pénétré dans des quartiers jusqu'ici épargnés par les combats de rue, rapporte Reuters.

Des enfants observent la fumée qui s'élève au-dessus de bâtiments.

Des enfants gazaouis observent la fumée qui se dégage des frappes israéliennes à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai 2024.

Photo : Getty Images / Agence France-Presse

Faits saillants

  • Près de 450 000 Palestiniens ont dû fuir des secteurs pilonnés de Rafah, menacée d'une offensive israélienne d'envergure.

  • Human Rights Watch (HRW) a accusé les forces israéliennes d'avoir frappé au moins huit convois ou bâtiments d'organisations humanitaires de Gaza depuis octobre dernier.

  • La Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé mardi la tenue d'audiences jeudi et vendredi à la demande de l'Afrique du Sud, qui a notamment saisi la juridiction pour demander à Israël le retrait de ses troupes de Rafah.

  • Le bilan dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre est de 35 173  morts, selon le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne. L'attaque du Hamas le 7 octobre a entraîné la mort de 1170 personnes.

  • Le ministère de la Santé de Gaza prévient que le système de santé de l'enclave pourrait s'effondrer en quelques heures si les hôpitaux ne reçoivent pas davantage de carburant.

  • Un soldat israélien tué dans la bande de Gaza

    L’armée israélienne annonce la mort d’un soldat dans des combats dans le sud de la bande de Gaza.

    Les affrontements entre l’armée israélienne et les combattants palestiniens se sont intensifiés depuis une semaine.

    Avec les informations d’Al Jazeera

  • Audiences à la CIJ à partir de jeudi sur l'offensive israélienne à Rafah

    La Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies tiendra des audiences jeudi et vendredi pour examiner les nouvelles mesures d'urgence demandées par l'Afrique du Sud concernant l'offensive israélienne à Rafah dans la bande de Gaza, a annoncé la Cour mardi.

    Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'une affaire en cours que l'Afrique du Sud a portée devant la CIJ en décembre dernier, accusant Israël d'avoir violé la convention sur le génocide lors de son offensive à Gaza.

    Israël a affirmé alors agir en conformité avec le droit international et jugé la demande de l'Afrique du Sud sans fondement, accusant Pretoria d'agir en tant que bras juridique du Hamas.

    L'Afrique du Sud s'adressera à la Cour jeudi, après lui avoir demandé la semaine dernière d'ordonner l'arrêt immédiat de l'offensive israélienne à Rafah, dans le cadre des mesures conservatoires visant à prévenir un crime de génocide dans la bande de Gaza.

    Israël présentera sa version des faits vendredi, selon le calendrier de la Cour.

    Selon le ministère de la Santé du Gaza, contrôlé par le Hamas, plus de 35 000 personnes sont mortes dans l'enclave depuis l'offensive d'Israël, en réponse à l'attaque du groupe islamiste le 7 octobre sur le territoire israélien qui a fait environ 1200 morts.

    Les audiences à La Haye porteront uniquement sur l'adoption de mesures d'urgence afin d'éviter que le conflit ne s'aggrave et non pas pour l'instant sur le fond. Si les décisions de la CIJ sont contraignantes et sans appel, la Cour n'a aucun moyen de les faire appliquer.

    Agence France-Presse

  • Des Palestiniens se rappellent la Catastrophe parallèle à la création d'Israël

    Votre jour de l'Indépendance est notre catastrophe : sous ce mot d'ordre, des milliers de Palestiniens d'Israël ont pris part mardi à une marche annuelle dans les ruines de villages dont les habitants arabes ont été chassés en 1948, lors de la guerre ayant accompagné la création d'Israël.

    Un épisode qu'ils appellent la Nakba, la catastrophe, alors que mardi marquait le jour d'anniversaire de la création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948. Agitant des drapeaux palestiniens, keffieh autour du cou ou de la tête, des hommes et des femmes se sont rassemblés dans les villages détruits d'al-Kassayer et d'al-Husha, à une quinzaine de kilomètres de Haïfa, dans le nord d'Israël.

    Certains portent des pancartes avec les noms de dizaines de villages disparus d'où leurs familles ont été expulsées. Une banderole proclame nous resterons tant qu'il restera du thym et des oliviers.

    Parmi les marcheurs, Abdul Rahman al-Sabah, 88 ans, raconte à l'AFP comment des membres de la Haganah, organisation paramilitaire des juifs de Palestine qui luttait contre la puissance mandataire britannique et sera le noyau de la future armée israélienne, a contraint, quand il était enfant, sa famille à quitter al-Kassayer vers la ville voisine de Shefa Amr.

    Pendant un temps, j'avais l'habitude de revenir me faufiler avec ma mère dans le village pour y récupérer des matelas et des objets de la maison, mais ensuite ils ont fait exploser (...) al-Kassayer et (...) al-Husha, afin que nous ne puissions pas revenir et ils ont posé des mines, dit-il, des larmes dans les yeux, une photo en noir et blanc de ses parents à la main.

    Mais nous avons continué (à y revenir), ma mère et moi et des gens du village, parce que c'était la saison des récoltes et nous voulions vivre et manger, poursuit-il.

    Durant la Nakba, environ 760 000 Arabes de Palestine ont fui ou ont été chassés de chez eux pour se réfugier dans ce qui allait devenir à l'issue de la guerre de 1948-49 la Cisjordanie et la bande de Gaza, ou vers les pays voisins (Liban, Syrie, Jordanie et Égypte), selon l'ONU.

    Les quelque 160 000 qui sont restés dans ce qui est devenu Israël sont devenus des citoyens arabes israéliens, selon l'appellation en usage en Israël, mais une majorité d'entre eux se définit comme Palestiniens. Les membres de la minorité arabe représentent plus de 21 % de la population, selon les derniers chiffres officiels israéliens, et se plaignent de longue date de discriminations, notamment à l'emploi.

    Nombre d'entre eux restent profondément attachés à leurs terres ancestrales.

    Entre le vote de l'ONU entérinant la création d'un État d'Israël en novembre 1947 et sa proclamation officielle, une guerre civile voit s'affronter sur le territoire de Palestine milices arabes et juives.

    Des affrontements féroces ont lieu autour d'al-Husha et al-Kassayer mi-avril 1948, selon les historiens.

    Durant l'attaque contre al-Husha, mon père est parti avec ma mère sur un âne vers Shefa-Amr, raconte Musa al-Saghir, 75 ans, expliquant que de nombreux habitants du village étaient des descendants d'Algériens ayant immigré à la fin du XIXe siècle et que ses aïeux étaient originaires de Constantine.

    Quand ils sont revenus, les forces de la Haganah avaient fait sauter le village et ses maisons, explique ce militant qui se bat pour le droit au retour des déplacés, ajoutant que le village abrite des vestiges, dont des tombes creusées dans la roche.

    Les kibboutz d'Usha, Ramat-Yohanan et de Kfar Hamakabi, fondés dans les années 1930, s'étendent aujourd'hui sur des terres des anciens villages d'al-Husha et al-Kassayer.

    Cette année, les slogans parlent aussi de la guerre meurtrière en cours depuis plus de sept mois dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas palestinien dans le sud d'Israël.

    Gaza ne s'agenouillera pas devant les chars et les canons, Liberté, liberté, pour Gaza, non à la famine, non à la démolition, non au déplacement, ont scandé les manifestants, derrière une banderole proclamant: Arrêtez la guerre maintenant, en arabe, en anglais et en hébreu.

    Agence France-Presse

  • Près de 450 000 déplacés à Rafah, alors que les raids israéliens continuent à Gaza

    Les bombardements israéliens incessants sur la bande de Gaza ont fait des dizaines de morts, a indiqué mardi le Hamas, à l'heure où près de 450 000 Palestiniens ont dû fuir des secteurs pilonnés de la ville de Rafah menacée d'une offensive d'envergure.

    Au huitième mois de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent sur le sol israélien du mouvement islamiste palestinien Hamas, les Israéliens célèbrent de leur côté le 76e anniversaire de la création de leur État.

    Pour lire la suite de l'article, cliquez ici.

  • Israël poursuit ses bombardements sur la bande de Gaza. C'est dans ce contexte que le 76e anniversaire de la création du pays a été souligné. Des milliers de partisans de l'extrême droite ont manifesté dans le sud d'Israël. Ils ont appelé à la recolonisation de la bande de Gaza. Le reportage de notre envoyée spéciale Marie-Eve Bédard.

  • L’administration Biden entame un long processus afin d'approuver un accord d’armement pour Israël

    L’administration Biden a entamé les premières étapes d’un processus visant à faire avancer un nouvel accord d’armement d’un milliard de dollars pour Israël, rapporte CNN, citant des sources du Congrès.

    Le Département d'État a entamé des discussions avec les commissions des Affaires étrangères de la Chambre des représentants et du Sénat des relations étrangères au sujet d'une vente éventuelle. Pour le moment, il n’y a pas de calendrier fixe où le Congrès serait officiellement informé de la vente, déclenchant ainsi le mécanisme pour son approbation.

    La vente comprendrait le transfert de 700 millions de dollars en munitions de chars, de 500 millions de dollars en véhicules tactiques et de 60 millions de dollars en obus de mortier, a indiqué l'une des sources du Congrès à CNN. Le Wall Street Journal avait évoqué le sujet précédemment.

    Cependant, les armes en question n’arriveront pas en Israël de façon imminente. La vente devra encore être officiellement notifiée au Congrès et recevoir son approbation, ce qui pourrait prendre des années.

    La décision de lancer ce nouvel accord sur les armes intervient alors que l’administration Biden a suspendu l’envoi de bombes de 2000 et de 500 livres vers Israël, invoquant son opposition aux armes utilisées dans les zones densément peuplées de Rafah.

    Les responsables américains ont déclaré que d'autres livraisons d'armes à Israël seraient à l'étude et que les États-Unis continueraient de veiller à ce qu'Israël ait la capacité militaire de se défendre.

    Nous continuons d’envoyer une assistance militaire et nous veillerons à ce qu’Israël reçoive l’intégralité du montant prévu dans le cadre du supplément. Nous avons suspendu l’envoi de bombes de 2000 livres parce que nous ne pensons pas qu’elles devraient être larguées dans des villes densément peuplées. Nous en discutons avec le gouvernement israélien, a déclaré lundi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.

    Avec les informations de CNN

  • La Maison-Blanche informe le Congrès d'une livraison d'armes à Israël pour un milliard de dollars

    L'administration de Joe Biden a notifié le Congrès qu'elle allait procéder à une livraison d'armes à Israël pour environ un milliard de dollars, a appris l'AFP de sources proches du dossier, une semaine après que Joe Biden a menacé de limiter l'aide militaire américaine à son allié à propos de Rafah.

    Le Congrès doit encore approuver cette livraison d'armes, a fait savoir un responsable américain, une source parlementaire indiquant que le montant total est d'environ un milliard de dollars.

    Agence France-Presse

  • Un civil tué et cinq soldats israéliens blessés dans une attaque du Hezbollah

    L’armée israélienne a annoncé qu’un civil israélien avait été tué et cinq soldats blessés dans une attaque de missiles antichars du Hezbollah dans le nord d’Israël.

    Le Hezbollah a revendiqué la responsabilité, affirmant avoir ciblé des positions militaires dans la région.

    L’armée israélienne affirme avoir frappé des bâtiments utilisés par le Hezbollah à Ayta ash-Shab et à Kafr Kila, dans le sud du Liban, en réponse à l’attaque.

    Plus tard dans la journée, le Hezbollah a annoncé qu’un de ses membres était mort lors d’une frappe israélienne à Tyr, dans le sud du Liban.

    Avec les informations de l'Agence France-Presse et de Times of Israel

  • Le port américain à Gaza opérationnel dans les prochains jours

    Le port artificiel construit par l'armée américaine pour faciliter la livraison d'aide humanitaire à Gaza sera opérationnel dans les prochains jours après des retards dus aux conditions météorologiques, a fait savoir mardi le Pentagone.

    Face aux restrictions des livraisons d'aide par voie terrestre imposées par Israël au territoire palestinien, le président américain Joe Biden avait annoncé la mise en place de cette structure provisoire début mars.

    Le port, d'un coût de 320 millions de dollars environ, est achevé, mais le Pentagone a annoncé la semaine dernière que la houle empêchait d'arrimer la structure au rivage de Gaza et qu'elle restait pour l'heure dans le port israélien d'Ashdod.

    Dans les prochains jours, je pense qu'il sera opérationnel, a déclaré mardi à la presse le porte-parole du Pentagone Pat Ryder, sans donner de date précise.

    Des bâtiments de la marine américaine sont sur place pour faciliter l'opération.

    Un porte-conteneurs américain a quitté Chypre jeudi dernier à destination de Gaza avec à son bord de l'aide humanitaire qui sera déchargée sur cette infrastructure.

    La communauté internationale et les ONG soulignent que ce couloir maritime, ainsi que le parachutage d'aide par des avions de plusieurs pays sur Gaza, ne peuvent se substituer à l'acheminement d'aide par voie terrestre.

    Avec les informations de l'Agence France-Presse

  • Morts à Gaza : 56 à 60 % de femmes et enfants, selon une estimation de l'ONU

    Les Palestiniens tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre sont à 56 à 60 %, voire plus, des femmes et des enfants, selon une estimation statistique onusienne présentée mardi sur la base des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza.

    Cette explication en forme de mise au point intervient après que le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a une fois de plus attaqué, lundi, les Nations unies en leur reprochant de donner foi et crédit aux statistiques du mouvement islamiste palestinien dont l'attaque sanglante sur Israël a déclenché la guerre en cours à Gaza.

    Quiconque a recours à de fausses données d'une organisation terroriste pour promouvoir des accusations de meurtre rituel contre Israël est antisémite et soutient le terrorisme, a écrit M. Katz sur X, en appelant une nouvelle fois à la démission du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

    Les agences onusiennes font valoir, elles, que ces données sont les seules disponibles et qu'elles se sont révélées relativement exactes et précises au cours des guerres entre Israël et la bande de Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi que l'offensive militaire israélienne avait fait 35 173 morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Son bilan ne précise pas la proportion de combattants parmi les tués.

    Agence France-Presse