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Jean-Pierre Ferland, une influence qui a transcendé les frontières du Québec

Jean-Pierre Ferland sourit à pleine dents en regardant au loin.

Les Fransaskois, marqués par son œuvre musicale, se souviennent aussi de son passage à Gravelbourg en 1965 pour animer une tournée de Félix Leclerc. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Radio-Canada

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne. Son influence s'étend bien au-delà des frontières du Québec, touchant également les francophones de la Saskatchewan.

Les Fransaskois se souviennent de sa visite à Gravelbourg il y a près de 60 ans pour animer une tournée de Félix Leclerc, organisée par Radio-Canada.

Au-delà de ce passage, l’ensemble de son œuvre a retenu les esprits de nombreux Fransaskois, car Jean-Pierre Ferland laisse derrière lui un vaste héritage culturel et des centaines de chansons.

C'est toujours surprenant quand on apprend la mort de quelqu'un qui est pour moi un monument, j'avoue, de la musique québécoise, mais je dirais aussi de la francophonie canadienne-française, réagit l’artiste Gilles Groleau, membre de la Raquette à Claquettes.

Auteur prolifique, Jean-Pierre Ferland a écrit plus de 450 chansons et publié une trentaine d’albums.

Son album Jaune sorti en 1970 sonnait comme une petite révolution dans le monde de la musique.

La Fransaskoise d’adoption Françoise Sigur-Cloutier, soutient que cet album l'a ancrée dans son nouveau pays d'adoption quand elle est arrivée de France.

Cette musique-là m’a touchée, ces paroles-là m'ont touchée, tout m’a touchée et dans un sens, tout au long de sa carrière, il y a toujours une chanson de Jean-Pierre Ferland qui m’a touchée, insiste-t-elle.

Cet album a servi de déclique et représenté une source d’inspiration pour de nombreux artistes fransaskois. 

Avec la sortie de son album Jaune en 70 environ, il a amené une saveur rock, et moi ça m'a influencé. J'ai dit wow, on peut faire du rock en français, parce que le rock ça se faisait pas en français plus que ça, en tout cas au Canada, on n'entendait pas beaucoup, se rappelle Gilles Groleau.

Avant Ferland, on avait l’impression que les chansonniers c’était quelque chose, que la chanson pop c’était autre chose. Ferland a trouvé une façon de tout assembler ça parce qu’il savait parler aux gens, je pense d’une façon poétique et d’une façon où les gens se reconnaissaient renchérit l’artiste fransaskois Michel Lalonde, un autre membre de la Raquette à Claquettes.

C’était comme un gens du peuple. Il parlait la rue… fleur de macadam, tout ça.

Une simplicité qui a d'ailleurs transparu dans sa description de Gravelbourg lors de son passage en 1965.

Gravelbourg, c'est une pas tout à fait une ville, c’est pas un village, avec ses sept élévateurs à grains et une cathédrale, Gravelbourg c’est presque qu’un esprit, disait Jean-Pierre Ferland

En Saskatchewan, comme ailleurs, les qualificatifs pour décrire Jean-Pierre Ferland se ressemblent : gens du peuple, innovateur et intemporel.

Le Québec a proposé des funérailles nationales à la famille de Jean-Pierre Ferland afin de lui rendre l'hommage qu'il mérite.

Avec les informations de Charlotte Marschall et de Raphaële Frigon

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