•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Le président argentin réaffirme qu’il ne compte pas fermer les universités publiques

En contrejour, des manifestants tiennent une banderole et des drapeaux argentins.

Le président promet de ne pas arrêter de financer les universités publiques.

Photo : Reuters / Martin Villar

Agence France-Presse

Le président argentin Javier Milei a assuré dimanche qu'il n'avait pas l'intention de fermer les universités publiques, cinq jours après la plus grande manifestation du secteur contre la politique d'austérité de son gouvernement.

Nous n'avons jamais pensé à fermer les universités publiques, nous n'avons jamais pensé à cesser de les financer, a affirmé M. Milei sur la chaîne de télévision LN+, répétant ses propos prononcés plus tôt sur la radio Rivadavia.

Nos opposants ont inventé un mensonge et nous attaquent à partir de ce mensonge, a estimé le président.

Étant donné que ceux qui paient les impôts financent les universités publiques, nous exigeons des audits. Cela fait 10 ans qu'il n'y en a pas eu. Qui est-ce qui ne veut pas d'audit des dépenses? Le voleur, a-t-il ajouté.

Javier Milei, un économiste ultralibéral, est devenu président de l'Argentine en décembre avec la promesse de faire baisser une inflation à trois chiffres, qui s'est établie à 287,9 % sur 12 mois en mars, selon l'Institut national de la statistique.

Le mardi 23 avril, des centaines de milliers de personnes, étudiants, diplômés et universitaires principalement, ont manifesté dans la capitale Buenos Aires et dans les principales villes du pays. Ils ont notamment été rejoints par des syndicats et des partis d'opposition.

Vue aérienne de milliers de manifestants durant la journée.

Le 23 avril, des centaines de milliers de personnes se sont réunies dans le pays contre les mesures du président Milei.

Photo : AFP / Getty Images/Luis Robayo

Les universités argentines se sont déclarées en état d'urgence budgétaire après que le gouvernement a décidé en 2024 de leur allouer la même enveloppe qu'en 2023 malgré l'inflation.

Selon le porte-parole de la présidence, M. Milei a accepté, face aux critiques, d'augmenter de 70 % les dépenses de fonctionnement en mars, et à nouveau de 70 % en mai et de verser une allocation extraordinaire aux hôpitaux universitaires.

Javier Milei, dont la politique repose principalement sur une réduction des coûts, a estimé que l'inflation mensuelle en Argentine pourrait passer sous la barre des 10 % en avril.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.